La Bible en 50 pages

09/50 – Moïse

Réfugiés en Égypte pour ne pas mourir de faim, les descendants de Jacob-Israël se sont multipliés, au point de devenir un peuple nombreux. Les Hébreux font peur à un nouveau Pharaon qui ordonne de noyer les bébés garçons. L’un d’entre eux est confié au fleuve, puis recueilli par la fille de Pharaon. Moïse est élevé à la cour du roi.

Devenu prince d’Égypte, Moïse voit un Égyptien maltraiter un esclave hébreu. Il prend sa défense et tue l’Égyptien. De peur d’être dénoncé, il est obligé de fuir. Dans son exil, il s’arrête au bord d’un puits où il voit une jeune bergère maltraitée par des vauriens. Il intervient encore une fois et protège la jeune fille qui devient sa femme. Moïse est berger au service de son beau-père.

Parce que Moïse a le sens de la justice, Dieu l’appelle pour être le libérateur de son peuple. Il a entendu le cri de ses enfants maltraités et il envoie son serviteur pour aller trouver Pharaon afin de lui demander de laisser partir les Hébreux. Dieu envoie dix épreuves à l’Égypte pour infléchir le cœur de Pharaon, mais ce dernier s’obstine. C’est finalement la mort des premiers-nés qui l’oblige à céder.

Moïse prend la tête d’une foule immense qui quitte l’Égypte en quête de liberté. Le peuple est resté quarante années au désert avant d’accéder à la terre promise.

L’apprentissage de la liberté est marqué par le don de la loi. Dieu convoque Moïse sur le mont Sinaï pour lui donner les dix commandements, car pour lui il n’y a pas de liberté sans loi. Le contraire de la loi, ce n’est pas l’indépendance, c’est le règne du plus fort.

L’apprentissage de la liberté passe aussi par le refus des idoles. Pendant que Moïse est sur le mont Sinaï, le peuple est saisi par le vertige de la solitude et il se construit un veau d’or devant lequel il peut s’incliner. L’idolâtrie est universelle, elle a un côté séduisant, mais elle nous enferme dans ses filets.

Le désert a été pour les Hébreux un temps de croissance et un temps d’épreuves, le plus souvent, l’un ne va pas sans l’autre.


09/50 – Moïse

Réfugiés en Égypte pour ne pas mourir de faim, les descendants de Jacob-Israël se sont multipliés, au point de devenir un peuple nombreux. Les Hébreux font peur à un nouveau Pharaon qui ordonne de noyer les bébés garçons. L’un d’entre eux est confié au fleuve, puis recueilli par la fille de Pharaon. Moïse est élevé à la cour du roi.

Devenu prince d’Égypte, Moïse voit un Égyptien maltraiter un esclave hébreu. Il prend sa défense et tue l’Égyptien. De peur d’être dénoncé, il est obligé de fuir. Dans son exil, il s’arrête au bord d’un puits où il voit une jeune bergère maltraitée par des vauriens. Il intervient encore une fois et protège la jeune fille qui devient sa femme. Moïse est berger au service de son beau-père.

Parce que Moïse a le sens de la justice, Dieu l’appelle pour être le libérateur de son peuple. Il a entendu le cri de ses enfants maltraités et il envoie son serviteur pour aller trouver Pharaon afin de lui demander de laisser partir les Hébreux. Dieu envoie dix épreuves à l’Égypte pour infléchir le cœur de Pharaon, mais ce dernier s’obstine. C’est finalement la mort des premiers-nés qui l’oblige à céder.

Moïse prend la tête d’une foule immense qui quitte l’Égypte en quête de liberté. Le peuple est resté quarante années au désert avant d’accéder à la terre promise.

L’apprentissage de la liberté est marqué par le don de la loi. Dieu convoque Moïse sur le mont Sinaï pour lui donner les dix commandements, car pour lui il n’y a pas de liberté sans loi. Le contraire de la loi, ce n’est pas l’indépendance, c’est le règne du plus fort.

L’apprentissage de la liberté passe aussi par le refus des idoles. Pendant que Moïse est sur le mont Sinaï, le peuple est saisi par le vertige de la solitude et il se construit un veau d’or devant lequel il peut s’incliner. L’idolâtrie est universelle, elle a un côté séduisant, mais elle nous enferme dans ses filets.

Le désert a été pour les Hébreux un temps de croissance et un temps d’épreuves, le plus souvent, l’un ne va pas sans l’autre.


Le prix de la liberté

Un sage à dit que s’il devait ajouter un onzième commandement aux dix paroles, ce serait : « tu ne copieras point sur la façon de vivre de ton voisin ». Il est tellement plus confortable de rentrer dans le moule et de se conformer aux standards de la société dans laquelle on vit.

En théorie, tout le monde est d’accord avec la liberté, mais en connaît-on le prix ? Elle se paye en solitude et en angoisse. Pour les Hébreux, l’apprentissage de la liberté a duré quarante années. Trop souvent, nous aspirons à la liberté, mais nous fuyons les déserts où elle se féconde.