Le 24 février, suite à des constats et des mises en demeure non respectées, la Sobegi a préféré plaider coupable et accepter de payer immédiatement une amende de 20 000 €. Il s’agit d’un incinérateur des déchets industriels du complexe de Lacq. L’oxydateur n’étant pas au point, il dépassait juqu’à 600 fois les rejets tolérables de poussières toxiques. « Hallucinant » déclara Me François Ruffié l’avocat de la Sepanso-64. Si cette association ne s’était pas bougée en aucun cas le délinquant industriel se serait mis aux normes.
A la barre du tribunal correctionnel, l’avocat de Total-Sobegi a cherché à contester les demandes en dommages et intérêts de l’association. Le jugement pour ces intérêts civils arrivera le 30 mars. Les procédures étant complexes, seuls dix mois d’infraction ont été retenus. Cela durait depuis plus de dix ans ! De nombreuses autres infractions sont l’objet de plaintes de la Sepanso et aboutiront à des audiences.