Acte prophétique à République

Dans la nuit du jeudi 19 décembre, la Destinée Dance School s’est rendue à Paris place de la République en élevant les bannières pour rendre gloire à Jésus-Christ.

Une école de danse pas comme les autres.

Connaissez-vous Destinée Dance School (DDS) ? Dirigée par Virginie Nfa, cette école chrétienne vise à former des adorateurs de Dieu à travers le ministère de la danse. Les danseurs y sont considérés tels des Lévites (prêtres de l’ancienne alliance tenus de faire les sacrifices pour les Israélites) utilisant leurs corps pour la prière. La danse est perçue comme un outil pour connecter le croyant à Dieu et permettre l’action du Saint-Esprit par la foi témoignée dans les mouvements corporels. À DDS, nous croyons que l’adoration de Jésus et du Père révèle la gloire de Dieu par le mouvement du Saint-Esprit au travers de ses serviteurs.

L’intercession des territoires et l’amour pour la nation

Pourquoi des danseurs de l’Eternel bravent-ils les grèves des transports parisiens pour se retrouver à 20h sur la place de République un jeudi soir ? Pour intercéder pour la Nation de France. En réunion de prière, il arrive souvent aux chrétiens de prier pour leur pays et leur ville. Pourquoi ? Parce qu’un chrétien, par sa soumission à Dieu, est amené à bénir et non à maudire.

Comme on peut le voir dans Tite 3 : 1-2 : « Rappelle-leur de se soumettre aux magistrats et aux autorités, de leur obéir, d’être prêts pour toute œuvre bonne, de ne calomnier personne, d’être pacifiques, conciliants, pleins de douceur envers tous les hommes. »

Tout chrétien digne de ce nom est amené à aimer sa patrie et ses territoires. Il désire le meilleur pour son pays, ce meilleur sera donné par la grâce en réponse à la prière des saints en Jésus-Christ. Le chrétien n’est pas appelé à demander pardon seulement pour les péchés qu’il a commis et ceux de son entourage, mais ceux de sa nation toute entière.

« Le peuple du pays se livre à la violence, commet des rapines, opprime le malheureux et l’indigent, foule l’étranger contre toute justice. Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point. Je répandrai sur eux ma fureur, je les consumerai par le feu de ma colère, je ferai retomber leurs oeuvres sur leur tête, dit le Seigneur, l’Eternel. »

Ce passage d’Ezéchiel 22 : 29-31 nous révèle que Dieu cherche des intercesseurs, des serviteurs qui viennent travailler dans sa vigne pour implorer sa miséricorde pour ceux qui ne le connaissent pas et qui commettent le mal. On peut lier ce verset avec celui de 2 chroniques 7 : 14 : « si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »

En tant que citoyen du royaume des cieux, nous avons des droits et des devoirs. Parmi nos devoirs, il faut voir la tâche qui nous est confiée dans Jean 20 : 21-23. « Jésus leur dit de nouveau: La paix soit avec vous! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. Après ces paroles, il souffla sur eux, et leur dit: Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. ». Il nous est bien dit que Jésus nous envoie avec le Saint-Esprit pour pardonner les péchés sur la terre.

Nous qui avons été choisis par Dieu, sanctifiés par son Esprit, il nous est ordonné de porter notre croix et de participer à l’aspersion du sang de Jésus, comme il est dit dans 1 Pierre 1 : 2 « choisis selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, pour obéir à la foi et pour avoir part à l’aspersion du sang de Jésus-Christ ». Cette aspersion du sang de l’Agneau, qui ôte le péché du monde, nous pouvons y participer à chaque instant de notre vie. Nous sommes appelés à bénir, à purifier, et à proclamer Sa parole à chaque ruelle, chaque parvis, chaque sentier, chaque parc, chaque institution que nous rencontrons.

Quand l’audace accompagne la foi

Dans la Bible, de nombreux passages témoignent de l’action de Dieu à travers la prière de son peuple. Mais certaines de ses actions ont été provoquées par la foi que vouaient les hommes de Dieu à leur créateur. Nous avons l’exemple d’Elie lorsqu’il a fait face aux 450 prophètes de Baal dans 1 Rois 18, ou encore quand le peuple d’Israël a fait plusieurs fois le tour de Jéricho, suivant les instructions de Josué (Josué 6), et que les murailles sont tombées. L’épître de Paul aux Hébreux chapitre 11 : 30 le confirment bien : « C’est par la foi que les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. ».
En effet, sans la foi il est impossible de lui être agréable, Dieu accompagne sa parole de signes et de prodiges que si ceux qui la proclament ont foi en elle.

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11 : 1). Ce qu’on espère, c’est le rétablissement de la France et pour prouver à Dieu sa ferme assurance en la toute puissance de Jésus-Christ, Destinée Dance School l’accompagne d’une démonstration sur cette place de la République.

Attention, il est bon de savoir que l’acte prophétique est à réaliser avec sagesse et tempérance. Être tout feu tout flamme pour le Seigneur peut vous coûter gros si l’on a n’a pas été mandaté par Lui. Si l’on n’est pas à l’écoute de la volonté de Dieu, on peut agir spirituellement tout en sortant de sa protection divine et les dommages collatéraux peuvent être graves.
Cette action menée à République a été reçue par la directrice de l’école, Virginie Nfa et sous la couverture spirituelle de l’école suivant un protocole particulier. Il s’agissait de se parer des couleurs du drapeau français et d’élever les bannières de Christ sous le chant « Que ton règne vienne d’Horizon Louange » autour de cet autel sur la place érigée à la gloire de la République de 1789. En entourant ces statues faites de mains d’hommes, nous avons foi que l’amour du Père s’est déversé sur cette place jusque dans les ruelles qui mènent à elles.

L’acte prophétique qui change le cours de l’Histoire

Le lion de métal sur l’autel de la République recouvert par les bannières

Une symbolique forte accompagne les événements qui ont participé à la fondation de la République de 1789. Les députés de l’assemblée dite de la Convention (constitué des Brissotins et des Montagnards) décideront le 21 septembre 1792 de l’abolition de la monarchie, reconnue autrefois de droit divin. Le 21 janvier 1793, les montagnards ayant obtenu la condamnation du roi Louis XVI, le guillotinèrent sur la place publique. S’en suivra la période de la Terreur sous la dictature jacobine qui fera 20.000 victimes. La guillotine a été inventée spécifiquement pour ces événements et la mort par décapitation n’est pas anodine théologiquement parlant. Comme on peut le voir dans Colossiens 1 : 18 : « Il est la tête du corps de l’Eglise; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. ». Christ est la tête et nous sommes son corps.
À cette époque où la monarchie, qui représentait Christ a été abolie, le roi est le premier à s’être fait guillotiner, et depuis ce jour, la France a peu à peu séparé l’Eglise de l’Etat.

L’acte prophétique qui a scellé cette intervention de la Destinée Dance School a changé l’atmosphère spirituelle de cette place. Dans ces missions d’intercession les danseurs sont guidés par l’Esprit pour accomplir à travers l’art une percée prophétique. Ce lion de métal à la gloire de la Révolution de 1789 a été recouvert par deux bannières. La première recouvrant la tête s’appelle « Lion de la Paix », elle représente Jésus qu’on appelle aussi le Lion de la tribu de Juda. On peut lire la référence dans Apocalypse 5: 5 « Et l’un des vieillards me dit: Ne pleure point; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. ». Il évoque la force, la dignité et la majesté de Dieu. L’autre attribut de cette bannière représente le prince de la paix qu’on retrouve dans Esaïe 9 : 6 « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. ».

La bannière qui recouvre le corps s’appelle « tsunami d’amour ». Le corps, c’est l’Eglise et nous sommes cet amour dont le monde a besoin, le Seigneur désire que nous puissions, comme une vague, nous déverser et submerger la France. D’ailleurs, les passants recouverts par la bannière ont été bénis. On pouvait le voir à leurs sourires lorsqu’elle planait au dessus de leur tête.